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    [Culte] Un singe en hiver d'Henri Verneuil

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    [Culte] Un singe en hiver d'Henri Verneuil Empty [Culte] Un singe en hiver d'Henri Verneuil

    Message par CinéSmars Mar 22 Déc - 13:16

    [Culte] Un singe en hiver d'Henri Verneuil 18429292

    Film français d'Henri Verneuil.
    Le scénario d'anthologie est signé par le Grand Michel Audiard.


    Un petit pitch ?

    En juin 1944, Albert Quentin, ancien fusilier-marin en Indochine, tient, avec sa femme Suzanne, l’hôtel Stella dans le village de Tigreville, sur la côte normande. Il se laisse souvent aller à trop boire, ce qui le porte à la nostalgie de ses séjours en Chine. Lors d’un bombardement, il promet à Suzanne de ne plus boire si l’hôtel échappe à la destruction ; promesse tenue.

    Quinze ans plus tard, débarque Gabriel Fouquet, publicitaire. Il boit pour effacer l’échec de sa vie sentimentale, « voyager » en Espagne et rêver de tauromachie. Il vient voir sa fille Marie qui vit dans un pensionnat de Tigreville. Les deux hommes, qui n’ont pas « le vin petit ni la cuite mesquine », vont connaître deux jours d’évasion grâce à l’ivresse, l’un en Espagne et l’autre en Chine ; l’apothéose étant un feu d’artifice « dantesque » sur la plage. Puis chacun retournera à sa vie d’avant.

    Quelques infos et critiques ...

    - Quelques anecdotes pour les cinéphiles : c'est la première fois et dernière fois que Gabin et Belmondo partagerons l'affiche, la scène de corrida avec les voitures a vraiment été pratiquée par Antoine Blondin (l'auteur du livre) dans sa jeunesse, la première image du film est un soldat allemand marchant sur une plage, interprété par Henri Verneuil, le réalisateur.

    - Critique rapide : Outre une apologie de l'alcool, c'est aussi un film magnifique, poêtique grâce aux dialogues fameux d'Audiard. Un film sur l'absurdité parfois de la vie et la routine pouvant s'installer avec l'âge. Mais aussi une histoire de filiation entre le Grand Gabin et le jeune acteur de la nouvelle vague : Belmondo. Filiation qui perdura même hors des plateaux de tournage.

    !!!! - Quelques répliques cultes !!!!

    - Pour un picon-bière, c'est moitié-moitié?
    - Ca peut le devenir. Mais je saute pas un obstacle sans élan.


    -Ton cient là, Fouquet. Ton espagnol. Douze verres cassés ça te dis rien?
    - Monsieur. Primo, voila quinze ans que je vous interdis de me parler. deuxio, si vous ne vouliez pas qu'il boive, c'est simple, vous n'aviez qu'a pas le servir.
    - Alors là monsieur, je vous retorque que, primo, je l'ai viré. deuxio, les ivrognes y'en a assez dans le pays sans que vous les fassiez venir de Paris.
    - Un ivrogne?
    - Ah ben oui ! Un peu ! Même le père Bardasse qui boit quatorze pastis par jour n'en revenait pas !
    - Ah parce que tu mélanges tout ça, toi ! Mon espagnol, comme tu dis, et le père Bardasse. Les Grands Ducs et les bois-sans-soif.
    - Les grands ducs?!
    - Oui monsieur, les princes de la cuite, les seigneurs, ceux avec qui tu buvais le coup dans le temps et qu'on toujours fait verre à part. Dis-toi bien que tes clients et toi, ils vous laissent à vos putasseries, les seigneurs. Ils sont à cent mille verres de vous. Eux, ils tutoient les anges !
    - Excuse-moi mais nous autres, on est encore capable de tenir le litre sans se prendre pour Dieu le Père.
    - Mais c'est bien ce que je vous reproche. Vous avez le vin petit et la cuite mesquine. Dans le fond vous méritez pas de boire. Tu t'demandes pourquoi y picole l'espagnol ? C'est pour essayer d'oublier des pignoufs comme vous.


    - Dis-toi bien qu'si quelque chose devait m'manquer, ce serait plus l'vin, ce serait l'ivresse...


    - Si je buvais moins, je serai un autre homme. Et j'y tiens pas.


    - Mourir saoûl, c'est mourir debout.


    Pour retomber sur le début de l'article. Regardez ce film, et essayez de suivre tous ce qui boivent tout du long !
    Santé !

    Alors ? T'es un prince de la cuite ou tu as le vin petit et la cuite mesquine ?




      La date/heure actuelle est Ven 19 Avr - 5:42